Commémoration
5 mai 2024
Commémoration du 8 mai 1945

Grégory Doucet, Maire de Lyon, Fabienne Buccio Préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes Préfète du Rhône, Denis Mistral, Gouverneur militaire de Lyon, Officier Général de zone de défense et de sécurité Sud-Est, Commandant de zone Terre Sud-Est, commémoreront la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe au parc de la Tête d'Or de 10h à 12h.
Dans le cadre de leur programme d'histoire, les élèves des Collèges Jean Perrin et Longchambon dans les 9e et 8e arrondissements participeront à ce temps mémoriel. Ils chanteront la Marseillaise et « En Terres Etrangères », texte en hommage aux soldats tombés en opération extérieure pour la France.
Un peu d'histoire
L'occupation allemande :
• L'occupation allemande à Lyon est marquée par une répression sévère contre les actes de résistance et toute forme d'opposition au régime nazi.
• Les autorités allemandes imposent des mesures de contrôle strictes sur la population, telles que le couvre-feu, les restrictions alimentaires et les réquisitions de main-d'œuvre pour le travail obligatoire en Allemagne.
• La Gestapo, la police politique nazie, mène des opérations de répression contre les membres de la Résistance, procédant à des arrestations, des interrogatoires musclés et des exécutions sommaires.
• De nombreux civils, résistants présumés ou simplement soupçonnés de sympathie envers la Résistance, sont déportés dans des camps de concentration en Allemagne ou exécutés sur place.
• Malgré la répression, la Résistance continue ses activités de manière clandestine, bénéficiant du soutien de la population locale et de réseaux de solidarité mis en place pour venir en aide aux persécutés et aux familles des résistants.
Klaus Barbie et la répression :
• Klaus Barbie, surnommé "le Boucher de Lyon", est un officier SS allemand chargé de la répression à Lyon pendant l'occupation. Il est particulièrement redouté pour sa brutalité et sa cruauté.
• Barbie est responsable de l'arrestation de nombreux résistants et de la déportation de milliers de personnes, dont des Juifs, des membres de la Résistance, des otages et des civils soupçonnés d'activités anti-allemandes.
• Sous sa direction, la Gestapo mène des interrogatoires musclés et pratique la torture à la prison de Montluc, où de nombreux résistants sont détenus avant d'être envoyés dans les camps de concentration.