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Déplacements
- Publié le 20 mai 2020

Des espaces cyclables supplémentaires

La pratique du vélo est la grande gagnante du déconfinement. Que l’on veuille éviter les transports en commun ou associer santé et protection de l’environnement, on peut bénéficier de nouveaux tracés cyclables depuis le 11 mai.

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Depuis le déconfinement du 11 mai, plusieurs axes majeurs de la Ville ont été dotés d’aménagements cyclables afin de répondre aux nouvelles exigences exprimées par le public en matière de déplacements. Souhait d’éviter les transports en commun, aspiration à conjuguer santé et environnement : les motifs d’utiliser la petite reine en milieu urbain sont multiples et de plus en plus partagés. Favoriser sa pratique, c’est aussi le moyen d’éviter un engorgement du trafic automobile.

Plan d’urgence vélo

Et, si le réseau cyclable est passé de 147 à 300 kilomètres ces dernières années, la perspective du déconfinement a poussé la Ville de Lyon à envisager un renforcement du maillage existant, dès le 22 avril dans un plan d’urgence vélo et modes doux. L’objectif était de créer un réseau rapide, sécurisé et continu.

Vélo quai charles de gaulle
Le quai Charles-De-Gaulle fait partie des axes concernés.

A la demande de la Ville de Lyon, plusieurs axes structurants de l’agglomération ont donc été aménagés par les services de la Métropole. On citera le pont de la Guillotière (2e/3e arr.), la rue Duquesne (6e), le quai Charles-de-Gaulle (6e), l’avenue Jean-Jaurès (7e), le boulevard des Tchécoslovaques (7e), l’avenue Jean-Mermoz (8e) ou encore les quais du Rhône en rive droite.
Selon la situation, ces aménagements ont pris la forme d’un doublement de l’espace cyclable existant ou une réduction des voies de circulation automobile.

Néanmoins, la ville de Lyon regrette que tous les tracés stratégiques qu’elle a proposés n’aient pas été transformés avant la date du 11 mai par la Métropole. D’autres travaux sont donc programmés d’ici à l’été, voire la fin de l’année, pour aménager, à titre d’exemples, la rue Garibaldi dans ses parties non rénovées ces dernières années, ou encore la rive gauche de la Saône.