Enfance et éducation

7 septembre 2023

A Lyon, on grandit autrement !

Nouvelles écoles, nouvelles cours, nouvelles façons d’apprendre, nouveaux menus pour les tout-petits mais aussi rénovation énergétique du patrimoine. Dans une ville pensée par eux et pour eux, les enfants grandissent autrement. C’est ça, le Lyon des enfants !

Leur future école, toute neuve, donne le sourire à Enzo et Anaïs ! Eugénie-Brazier (2e) fait partie des 4 nouveaux établissements ouverts durant cette année scolaire avec Frida Kahlo, Wangari Maathai (7e) et la maternelle Hepburn (sur le site Nérard, 9e). Ils sont conçus pour offrir aux élèves des conditions de confort optimales quelle que soit la saison. Brasseurs d’air, brise-soleil, emploi du bois, ventilation naturelle des pièces, isolation intérieure…, protègent les enfants des températures extrêmes et contribuent à préserver l’environnement.

Des cours nature créées cet été 

Un autre élément majeur joue le rôle de régulateur thermique tout en apportant un supplément d’âme aux apprentissages : la “cour nature”. Chacune de ces nouvelles écoles en est dotée. La cour nature, ce sont les enfants qui en parlent le mieux, à l’instar des élèves de l’école Paul-Bert (3e) (lire "C'est leur regard" ci-contre). Ici, comme à l’école Lamartine (2e), un chantier réalisé durant l’été a fait disparaître le bitume, ce revêtement gris qui chauffait les joues et écorchait les genoux. Il a cédé la place à une pelouse, des parcours d’aventure, des tables et bancs. À l’automne, s’ajouteront une grande cabane en bois multi-activités, des fleurs, arbustes fruitiers et arbres plantés par les enfants... Plus agréable, la cour nature favorise l’apaisement.
Ses multiples ressources peuvent aussi nourrir les apprentissages fondamentaux selon le principe de la « classe dehors ».

L’aboutissement d’un long processus

Deux années auront été nécessaires pour aboutir à ce résultat. Car les projets de cour nature n’échappent pas à plusieurs étapes : le choix de l’établissement selon le degré de “surchauffe” et les contraintes de faisabilité ; la concertation avec les enfants, enseignants, agents de l’école, parents… ; les études techniques ; un appel d’offres pour la maîtrise d’ouvrage ; la réalisation des travaux. Il faut donc compter entre 18 et 24 mois avant la révolution des récréations !
Les crèches aussi sont concernées, des cours des tout-petits ont entamé leur mue comme à Kindertreff (1er).

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