Défense et illustration de Guignol, Lyonnais

Défendre Guignol ? D’abord son honneur ! Guignol n’existe qu’au singulier dans son castelet aque Gnafron et à Lyon. Le pluriel et les masques éphémères sont des usurpations. Notre marionnette-fétiche est notre emblème identitaire*. Avec ce chantant et joyeux patronyme, il a été créé à son image par Laurent Mourguet, un bon gone de Canut, né à Lyon que la « meurte » et dix bouches à nourrir ont contraint à se faire saltimbanque. Guignol, créé en 1808 et du depuis jamais mort, puisque censément toujours réincarné dans la lignée de son créateur. Les lyonnais en ont fait leur emblème pour son parler vrai, son bon sens, son langage savoureux que l’indispensable accent fait chanter, sa spontanéité, son esprit frondeur et sa verve malicieuse, mais aussi pour son indépendance, sa libre pensée, sa générosité, son courage, sa façon de résister aux embiernes..

Il s’est illustré depuis 50 lustres grâce à l’habileté des marionnettistes, à la cervelle et au cœur des auteurs en phase avec toutes les sortes d’auditoires : la tribu Mourguet, les Chanay, Rousset, Onofrio, Abbé Bourguignon, Mgr Lavarenne, Vial, Folliet, Gérard Truchet, le courant passe tandis que les Amis de Lyon et de Guignol, de Justin Godard à Gérard Truchet, l’entretiennent.. comme aujourd’hui ! Avec deux saynètes, l’une de 1808 et l’autre de 2018.

Inscrit depuis le 5 décembre 1998 par l’UNESCO au Patrimoine Mondial de l’Humanité

→ Espace Culturel Saint Marc, 10 rue Sainte Hélène, Lyon 2e

→ Entrée libre dans la mesure des places disponibles – Libre participation aux frais – Verre de l’amitié