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Projets urbains
- Publié le 10 février 2023

ASCEND : Une Confluence à énergie positive

Immeuble 22 26
Crédit photo : Hive&Co - Nexity

L’aménagement de La Confluence va bénéficier du soutien financier du programme européen ASCEND pendant 5 ans. Parmi ses objectifs : ne construire que des immeubles qui produisent plus d’énergie qu’ils n’en consomment. De quoi participer à la neutralité climatique de la ville de Lyon en 2030.

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Faire en sorte que l’ensemble des bâtiments édifiés à La Confluence produisent plus d’énergie qu’ils n’en consomment et bénéficient donc de l’appellation « à énergie positive » : un des objectifs phares du projet ASCEND, financé par la Commission européenne. Désignée à la tête d’un consortium de 8 villes lauréates*, la SPL Lyon Confluence va coordonner les partenaires locaux engagés dans la construction de ce nouveau quartier entre Rhône et Saône : Métropole de Lyon, Ville de Lyon, Hespul, Urban Practices et Enertech. Le montant des subventions programmées par l’Europe atteint 5.9 millions d’euros pour Lyon.

Des immeubles à énergie positive

Cela permettra de ne construire que des bâtiments à énergie positive à La Confluence entre 2023 et 2028. Un bon exemple en est déjà programmé avec le premier bâtiment « 22 26 » de France où la température intérieure est garantie entre 22 et 26 degrés toute l’année, sans chauffage, ventilation ou climatisation. Ce projet de l'agence Baumschlager Eberle Architectes (cf. visuel d’illustration) utilise des matériaux à fort pouvoir d'inertie, prévoit une régulation de la température et du CO2 via l'ouverture automatique des fenêtres et le recours à la ventilation naturelle et l'utilisation maximale de la lumière du jour. La toiture « biosolaire » sera quant à elle dotée de panneaux photovoltaïques et de végétation.

Créer des communautés énergétiques

Au-delà de l’autoconsommation d’énergie à l’échelle d’un bâtiment, puis d’un îlot, l’enjeu est de constituer des communautés énergétiques à l’échelle du quartier, qui permettent de partager les énergies renouvelables produites localement auprès de l’ensemble des habitants et usagers.

Développer des mobilités décarbonées

L’objectif est également de trouver des solutions permettant d’accompagner la transition vers des mobilités décarbonées dans les sous-sols. Il s’agit par exemple de développer les offres alternatives à la voiture individuelle, telles que l’autopartage et la création d’espaces de logistique urbaine proposant des modes décarbonés de livraison au dernier kilomètre.

La Ville de Lyon partenaire

Partenaire du projet, la Ville de Lyon va se mobiliser sur les thématiques de sobriété énergétique et dans les consommations d'eau, d’installation de centrales photovoltaïques pour produire de l'électricité, de développement de l'autoconsommation d'électricité entre acteurs publics et notamment à partir de bâtiments municipaux situés hors du périmètre du projet ainsi que l’expérimentation sur les bornes de recharge des véhicules électriques de service, et d’éclairage public intelligent.
L’ensemble de ces mesures va concourir à la neutralité climatique ambitionnée par la ville pour 2030.

* Munich, Budapest, Porto, Prague, Stockholm, Charleroi, Alba Lulia (Roumanie).