Laboratoire P4

Premier "P4" d'Europe

La fondation Mérieux, qui joue un rôle moteur dans le domaine de la recherche médicale, a doté Lyon, en 1999, du premier laboratoire «P4» d'Europe.

Il s'agit du seul laboratoire européen étudiant les virus émergents. Le laboratoire haute sécurité «P4 Jean-Mérieux», inauguré en 1999 par Jacques Chirac et Raymond Barre, est géré, sous la direction scientifique de l'institut Pasteur-Paris, par le nouveau centre de recherche Mérieux-Pasteur de Lyon.

Sources :
Zoom Rive gauche – Mission site historique de Lyon
Musée Gadagne

La construction du Laboratoire P4 Inserm - Jean Mérieux a été financé par la Fondation Mérieux selon le vœu du Dr. Charles Mérieux. Inauguré en 1999, il est depuis 2004 sous la responsabilité de l'Inserm qui l’a réorganisé pour en faire une infrastructure de recherche de classe mondiale ouverte à l’ensemble de la communauté scientifique internationale académique et industrielle.

Une extension du laboratoire P4, projet HIDDEN (pour Highly Infectious Diseases Dedicated infrastructure ExtensioN) financé par l’ANR dans le cadre du PIA et par l’Inserm, a été inaugurée en mai 2015.

Centre de recherche

Laboratoire spécialement conçu pour étudier les nouveaux agents infectieux, les maladies émergentes, les virus dangereux. Il fait partie du Centre européen de recherche en virologie et d'immunologie (CERVI).

Objectifs :

mise au point de tests de diagnostic et de traitements des virus émergents,

formation de chercheurs travaillant sur les agents pathogènes de classe 4,

retenu pour l'étude d'échantillons de sol en provenance de la planète Mars.

Le laboratoire P4 Jean Mérieux est un laboratoire de haute sécurité biologique dédié à l’étude des agents pathogènes de classe 4. Ces agents, exclusivement représentés par des virus à l’heure actuelle, sont des microorganismes hautement pathogènes et caractérisés par un taux de mortalité très élevé, l'absence de moyens prophylactiques ou thérapeutiques ainsi qu’une transmissible interhumaine aisée.

Toute manipulation de ces agents requière un confinement de niveau de sécurité biologique 4 (NSB4), niveau maximal qui permet d’assurer la sécurité des expérimentateurs mais aussi de l’environnement, et qui entraine des spécificités et des contraintes de travaux particuliers tels que la nécessité d’évoluer en scaphandre maintenu en surpression et le respect de règles strictes et bien établies.