Festival Sens Interdits

Cette année découvrez la programmation en suivant trois focus géographiques et en s’intéressant à plusieurs fils rouges récurrents.

Focus Cameroun, Mali, Rwanda

Cinq spectacles pour ce focus. Celui de Dorothée Munyaneza, sur la figure historique de la sorcière Tituba, mais aussi de Zora Snake, avec deux spectacles sur l’histoire camerounaise Shadow Survivors et L’Opéra du villageois. Deux spectacles du collectif Anw Jigi Art (Cousu Main / Coups humains, et Tafé Fanga ? Le pouvoir du pagne ?) mettent à l’honneur les femmes maliennes en résistance et leurs combats quotidiens.

Focus Créoles d'ici et d'ailleurs

Quatre spectacles de Guadeloupe, Martinique et de la Réunion. Fós a kaz la et Poto-mitan(s) replongent dans l’histoire familiale et la difficulté de la transmission dans des contextes marqués par les politiques publiques de l'Hexagone dans les années 1970, tandis que Joséphine2b aborde le difficile dossier du chlordécone. Kisa mi lé questionne la construction de soi entre deux langues, et l’importance du créole dans le patrimoine réunionnais.

Focus Palestinien 

Ce focus recense les expériences intimes de la vie sous occupation israëlienne dans différents territoires palestiniens. Ahmed Tobasi raconte son parcours militant et artistique depuis Jénine dans And Here I Am. Samaa Wakim tente de représenter le corps traumatisé par l’expérience des bombes et de la terreur dans Losing It. A voir aussi, la reprise des Monologues de Gaza en format duplex.

Les fidélités

Cette édition permet de retrouver les artistes Zora Snake, Dorothée Munyaneza, mais aussi Chrystèle Khodr qui présente un nouveau spectacle sur la reconstruction et la nécessité d’agir au Liban. Garniouze revient avec un nouveau spectacle de rue sur la violence sociale tandis que l’installation des membres du KnAM Théâtre dans la ville en tant qu’exilés politiques marque leur septième venue au Festival.

Femmes en résistance

On s'intéresse à la résistance des femmes maliennes contre les violences et discriminations qu’elles subissent au quotidien dans Cousu Main / Coups humains et Tafé Fanga ? Le pouvoir du pagne ? Il est question de résistance et de la lutte féministe dans Toi, moi, Tituba.
Cette résistance résonne également dans Antigone in the Amazon avec la figure de l’activiste brésilienne indigène Kay Sara qui mène un combat acharné pour la justice.

Les guerres et exils

Le contexte politique actuel est présent dans de nombreuses œuvres. Les spectacles palestiniens et le spectacle biélorusse 1,8M, dépeignent les conséquences destructrices de la guerre et de la dictature sur les vies des civils et des opposants. L’exil, résultant des conflits et régimes autoritaires, est omniprésent dans Nous ne sommes plus..., et dans Les Forteresses. Dans Antigone in the Amazon, la lutte pour la terre prend toute son ampleur, tandis que le combat pour la justice devient un enjeu de la reconstruction libanaise dans Ordalie.

De nombreux évènements "Hors-Scène" (expositions, débats, rencontres, master classes…) seront aussi proposés en marge des représentations. 
 

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