Après l’éclatement de la guerre en Ukraine, l’exil et la persécution politique, Elina Kulikova  et l’artiste et activiste Dima Efremov ont commencé à travailler sur une trilogie musicale.

En puisant dans le récit de Dima Efremov et dans l’histoire des luttes partisanes à travers le monde, les deux artistes évoquent les horreurs de la répression mais aussi les petites victoires qui permettent de sauver des vies humaines au quotidien. La musique, le rire et la danse sont des outils paradoxaux pour rendre compte de l’importance de la résistance sous toutes ses formes.

Sur scène, Dima Efremov mêle musique électro, récit personnel et engagement politique pour raconter une lutte invisible mais vitale contre la répression, portée par la danse, l’humour et l’espoir.

"Une Nuit Blanche est née d’un besoin viscéral : celui de célébrer la vie alors même qu’elle est menacée. [...] Ce spectacle, c’est une fête. Mais une fête armée. Armée de musique électronique, de récits réels, de textes projetés, de sueur et de lumière. Sur scène, Dima est DJ, performeur et survivant. Moi, je l’accompagne, comme on danse côte à côte dans une rave de fin du monde. À travers la techno, les mots et les corps, nous cherchons une forme de vérité — pas une vérité héroïque ou spectaculaire, mais une vérité douce et radicale : celle de continuer à vivre, à créer, à aider. Même au cœur du désastre."
Elina Kulikova

Dans le cadre du festival Sens Interdits.